Pierre MOUZAT est invité par l'Association des étudiants en Sciences Humaines de la Sorbonne pour animer un workshop sur le thème "Identités".
Audience record avec 6 845 000 téléspectateurs pour "Meurtres en Corrèze".
Les sculptures de Pierre Mouzat utilisées pour le tournage du téléfilm diffusé le 02 mai 2020.
© France 3 2019
Pierre MOUZAT à Art Fair Beyrouth est à l’honneur dans le Khaleej Times aux Émirats Arabes Unis.
Avec plus de 3500 visiteurs, l'exposition a été organisée par Maecene Arts en décembre 2014 à la chapelle Saint Libéral de Brive, en collaboration avec le Musée Labenche. Elle fut d'abord une itinérance de regards inhabituels, portés et croisés, qui ne se laissent pas enfermer dans la matière, la plasticité, l'espace pictural. Regards introspectifs, sensitifs, indicibles, interactifs ou fuyants, même dans ce dernier cas le visiteur fut déjà acteur.
Etions-nous prêts à franchir le seuil d'une exposition sachant que nous n'en ressortirions pas indifférents? Etions-nous capables de découvrir ce que nous n'attendions pas?
Le regard que nous portions sur l'art relevait-il du social et du formaté ou de l'écoute et de l'émotion? Dans quelle direction regardions-nous?
Il n'y avait rien à comprendre, nul besoin d'être initié, il suffisait de s'ouvrir à d'autres points de vue que les nôtres, de croiser des regards inconnus, impromptus, aussi captivants que bouleversants.
Ils parlent d'eux-mêmes, ouvrent des portes en chacun de nous, renouvellent nos perceptions au-delà du manifeste. Ils nous transpercent, nous déstabilisent, nous touchent, nous enrichissent.
Les oeuvres présentées nous ont invité à aller au-delà de la forme, qu'elle fut surface ou volume. Corps ouverts et regards ont investi les lieux à travers la puissance incarnée et désincarnée de deux talents exceptionnels, deux grandes figures de l'art contemporain. Corps et chair se prodiguent sens dessus dessous entre être et paraître, défigurations et refigurations, à contre-corps et à cris, à coeur et à corps découverts, avec authenticité, vérité.
Deux ADN respectifs de haut vol, nourris d'une parfaite maîtrise anatomique, de bases artistiques extrêmement solides et classiques qui permettent à l'un comme à l'autre de se détacher avec exactitude et justesse des canons esthétiques traditionnels. Une beauté d'autant plus forte et prenante qu'elle est intériorisée, l'âme y est à nu.
Un mimétisme reconstruit et inconscient chez Raymond BERBIGUIER. Le dessin semble être sculpté et la chair de ses tableaux librement modelée. C'est un contre-corps massif, en mouvement, dans lequel il se sent. Une chair éprouvée, altérée, étrangère, dans laquelle il vibre.
Les sculptures de Pierre MOUZAT ont dévoilé des corps dont la chair est impalpable, transparente. La matière est façonnée sans artifice, elle retient l'essentiel avec ses vides et ses creux si expressifs, les mutilations de la société, les transformations du temps, le frémissement sensible de l'être. Des corps longilignes, précaires, frêles, pourtant fortement présents, imposants. Une gravité du corps dans l'espace sans aucun socle ni appui.
La ville de Brive connaissait déjà les sculptures de Pierre MOUZAT, elle sut accueillir un artiste méditerranéen dont le talent immense est repéré en hauts lieux, également apprécié par des collectionneurs prestigieux. C'est un réel privilège d'exposer les créations de Raymond BERBIGUIER.
Une magnifique confrontation, la trame d'un dialogue fécond, non exhaustif, sans aucune fausse note et la garantie que leur cote artistique ne cessera de s'accroître. De toute évidence et avec une ferme conviction : deux valeurs sûres et recherchées dans le long terme.
Marie-Hélène BARREAU MONTBAZET
Vice-présidente de Maecene Arts
Docteur en histoire de l'art