Myriam BAUDIN


Myriam BAUDIN est née à Senlis le 22 octobre 1968. Française d'origine allemande, elle vit et travaille entre Ermenonville et Paris. 

Elle rejoint les artistes référencées par Maecene Arts en 2019.

 

"Fin des années 80, je m’initie aux différentes techniques d’expression artistique à l’école des Beaux Arts d’Amiens. La peinture de la renaissance italienne me procure mes premières sensations et c’est particulièrement chez Piero della Francesca que je découvre toute l’efficacité géométrique et chromatique d’une oeuvre.


J’apprends à maitriser cette simplification de l’image dans les cours de "maquette publicitaire" à l’école Estienne puis dans les cours de "Narration figurative" à l’école Duperré. Je dessine des perspectives de cuisines de luxe, des logotypes et identités visuelles pour diverses entreprises.

 

Au cours des années 90, je forme le projet de me consacrer exclusivement à la peinture. J’expérimente de nombreux matériaux et opte pour la propolis ( résine extraite des ruches de mon père ) associée à des pigments naturels sur toile marouflée. En 2000 : première exposition personnelle "Histoire et histoires" préfacée par Jean-Pierre Angremy de l’académie française à la galerie Lebreton, rue Dauphine à Paris.

 

Inséductible à la société consommante et consolante, je me sentais proche de la figuration narrative afin d’exercer mon esprit critique. En 2006,ma rencontre avec le collectionneur et galeriste Yves Suty est prolifique et décisive. Mon exposition "Subversive Séduction" donne le titre au tout premier ouvrage qui m’est consacré par le critique d’art Jean-Luc Chalumeau. A la suite, mes peintures rejoignent collections privées et fondations.

En 2008 : exposition à Séoul à la Private Collection Gallery Coex.


Je participe aux divers salons d’art contemporain de Lille, Strasbourg, Cologne avec la galerie Bayart à partir de 2009.Dans le même temps, plusieurs toiles entrent dans la collection de la galerie Keza à Paris.

 

Comme l’avait exprimé Goethe, l’espace est vaste entre soi et l’apparence de soi et il offre une multitude de rôles à jouer. Une réflexion qui vient en résonance avec le vif plaisir que me procure le cinéma d’auteur ( Borowczyk, Bunuel, Rohmer, Jarmusch, Lynch ...)

 

Le dessin est la source du sentiment vrai et la peinture le substratum de ma pensée. La scène garde un certain mystère et invite tout l’imaginaire de celui qui regarde.

Silence ! On tourne : entre l’être civil, cérébral et l’être animal aux désirs inavouables, l’humain habite un paysage intérieur contenant sa finitude, vivant l’alternance des contraires. Tantôt la lumière et la sublimation, tantôt l’obscure nuit et le pervertissement. Entre pulsion de vie et pulsion de mort (comme dans le vertige d’Empédocle qui se jette dans l’Etna) c’est dans la tentation du non-vouloir que nous saurons ce que nous sommes.

 

Dans mes toiles, l’identité féminine évoque le noyau originel. La femme comme ligotée au sein d’elle-même. On dirait d’elle en italien "Sfogarsi " : extraire le feu, se libérer du feu."

 

Myriam BAUDIN

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